L'inspiration
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'Les jumelles'
L'inspiration pour faire cette oeuvre venait du coté du modèle. Je n'avais aucune idée de quoi faire quand Molly, une jeune Californienne, un peu perdue à Toulouse, m'appelait que quelques jours après son arrivée en provenance des Etats Unis.
A l'age de 19 ans, elle cherchait vraisemblablement la liberté en France et elle voudrait faire preuve de cette liberté en posant nue, que 6 jours après son atterrisage sur le sol français.
Molly était un modèle qui était convaincu de sa propre beauté, ce qui est rare.
Sur chaque photo elle nous regarde d'une façon séduisante.
C'était son regard ouvert, séduisant et libre qui m'a frappé et qui (à mon avis) avait besoin d'être amplifié.
Un dragon gonflable dans un catalogue m'a fait pensé à Molly. Je ne sais pas pourquoi, mais instantanément je n'avais pas seulement une idée pour son dessin, mais aussi un titre: 'les jumelles'.
J'avais une bonne centaine de photos de Molly, et avec une combinaison de deux d'elles, j'ai réusi à faire le dessin.
Molly restait à Toulouse pendant toute une année et le dessin ainsi que son titre lui a fait plaisir.
'L'anamorphie'
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Une anamorphie est un dessin déformé, qui reprend ses bonnes dimensions quand il est vu par l'intermédiaire d'un miroir contra-déformant.
La source d'inspiration était mon frère Evert qui s'amusait de ma table basse cylindique chromée.
Le modèle n'était pas trop important cette fois. Il faudrait connaître les lois selon lesquelles la table déforme tout ce qui se trouve devant elle.
J'ai dessiné des innombrables esquisses pour trouver les bonnes formules mathématiques. Et puis je les ai mis leurs inverses dans l'ordinateur, branché à un plotter (apparail à dessiner, assisté par l'ordinateur).
'Leurs inverses' parce qu'il me faudrait trouver la bonne répresentation d'une fausse image et pas une fausse répresentation d'une bonne image.
Apres un certain temps, il était évident qu'un miroir cylindrique diminue tout ce que ce trouve le plus loin de lui. Autrement dit: pour une bonne répresentation, il faut agrandir tout ce que se trouve loin du cylindre.
Une femme au debout n'était donc pas possible. Elle devrait avoir une tête gigantesque. J'ai trouvé une solution en posant une femme proche du miroir, sauf ses pieds. Le résultat est une femme, légèrement courbée, mais progressivement déformée vers ses enormes pieds
Voici une des feuilles qui précédaient les calculs
'La chaise pliante'
(95-50)
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Cette fois c'était une brochure d'une boutique de vêtements féminins, qui m'a inspiré.
La photo était presque parfaite. Ce qui manquait, n'était qu'un peu de dynamisme.
A plusieures séances, j'ai photographié mes modèles dans cette pose, comme ici Fabienne.
Enfin j'ai voulu dessiner Isabelle, qui espérait d'être dessiné enchaînée en voulant exprimer ses préférences: la soumission et le bondage.
Mais, ce dessin de la chaise pliante m'occupait déjà depuis quelques mois. Je savais exactement ce que je voulais faire: les cheveux dans le vent, les jambes plus gaies. Pour une fois, j'ai été égoiste et je n'ai pas (encore) dessinée 'Isabelle enchainée'.
'Blake et Mortimer'
(94-70)
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Depuis ma jeunesse, je trouvait les BDs de Blake et Mortimers fascinantes.
J'ai même visité les lieux du livre suivant:
pour vivre le livre le plus proche:
'Grosminet'
(94-40)
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Parfois la source d'inspiration est une simple boite de fromage.
Il faut y ajouter, que Maryse avait exprimé qu'elle adorait les chats.
Je n'ai pas voulu dessiner un véritable chat et le formage fournissait la solution.
Jacob, comment fait-il ses oeuvres?
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