Les Techniques
Jacob a commencé sa carrière artistique en faisant le triptyque 'Le Service Moscovite',
dans le style d'Alphonse Mucha, qui est caracterisé par les cheveux longs et guirlandés, une toile bien remplie, des grands cercles et une ligne noire autour de la femme. Le support est composé d'un cadre en bois couvert par une planche de contreplaqué, égalisé par plusieurs couches de peinture et puis poncé.
Mais après cet essai Jacob a abondonné le style de Paris à la fin du siècle. Une toile couverte par des dizaines d'objects et des formes mathematiques et guirlandés demandent trop de temps qu'il ne peut pas consacrer aux femmes.
Apres 'Le Service', Jacob a choissit une piste plus moderne. Le résultat était une série d'une vingtaine de tableaux sur bois contreplaqué; au même format que 'Le Service', mais avec peu de couleurs differentes et peu d'entourage. Il s'est servit de la peinture blanche à base d'alkyde. C'est la peinture la moins chère et il composait ses couleurs en ajoutant des pigments.
Les fonds ont une tinte égale et les femmes n'ont que deux ou trois couleurs, même souvent deux intensités de la même couleur. Le bût de cette operation était à essayer à créer une image la plus puissante avec les moins moyens possibles. Très souvant il ne peigne que le coté du corps qui est illuminé, ou le coté à l'ombre. Néanmoins le spectateur ajoute automatiquement la partie qui n'est pas présentée.
Ainsi, à même temps c'était une formation autodidacte afin de comprendre le jeu que la lumière joue avec l'ombre, qu'il trouvait indispensable avant de reprendre les peintures ou les dessins plein de dégradations de couleur.
Au lieu de rechercher les cylindres et les cubes qu'on doit pouvoir retrouver dans les formes féminins -si on croit les livres éducatifs de la peinture-,
(AHF)
Jacob a fait des recherches à la lumière elle-même.
(Cherchez le chien dans l'image ci-dessous)
(VSR)
C'est la lumière avec l'ombre qui font une image d'un sourire et des formes d'une femme. Il est nécessaire ni à connaitre tous les muscles autour de la bouche, ni à connaitre les trois cylindres et les deux cubes dont lesquelles un corps féminin peut être composé rudement.
Se souvenant de l'avis du sculpteur avec son éléphant, Jacob n'a voulu dessiner que ce qui ressemble à une femme. S'il agit d'une reflection brillante dans les yeux, il met une touche blanche sur le papier. Peu importe l'origine de la lumière. Si une miniscule brillance est importante, il faut le dessiner. Donc Jacob ne se pose pas des questions autres que les questions au niveau de la lumière et les ombres. Il ne dessine pas un nombril, il copie l'ombre qu'il voit et tout le monde dit: "c'est un nombril". Il dit: "Il ne faut pas penser. Si on pense plus loin que les ombres, si on se forme une idée de ce qu'il se trouve derrière la peau, si on reduit ce qu'on voit au niveau des formes mathematiques élémentaires, le résultat sera une femme-robot. Si on pense tout le temps aux muscles et à chaqu'un des cinq doigts on termine avec une main-fauchet. Ce n'est pas la fonction qui est importante, ce n'est pas l'origine de l'image qui est importante, ce n'est que l'image elle-même qui est importante à part de sa fonction, à part de son origine."
Après la serie des tableaux sur bois, une série des portraits de femmes suivait.
Jacob se servait des crayons 'Berill-Karisma' ou 'Bruynzeel',
des crayons rélativement gras, mais pas encore des véritables pastels. Ils permettent à mélanger et dégrader les couleurs facilement. Malgré le charactère gras des crayons, ils vont en poussière un peu. C'est pour ça que J.G.G préfère à dessiner sur des feuilles de polypropylène au lieu de papier. Cette feuilles peuvent être gommées et nettoyées quand on veut, sans laisser des traces. Le polypropylène est satiné, parce que le materiel non-traité est trop lisse. Le dessinateur peut travailleur comme sur le papier-calque, sauf qu'il faut faire attention à la surface. Si elle soit habimée, il est impossible à mettre des traces de crayons sur le plastique après. En générale le polypropylène est un materiel très pratique. Sur chaque portrait, Jacob ajoutait une touche de feuille d'or, qui collait sans additives et sans le moindre problème.
Après la série de portraits Jacob a voulu poser des tâches plus élévées. Donc au lieu de faire que des visages, il a voulu dessiner toute la femme. Mais ce qu'il manquait, était une sorte de contraste. Une femme est une femme quand elle est toute seule, bien sûr, mais elle est encore plus féminine, si elle est avec quelque chose qui se contraste. Jacob a pensé à des voitures,
des avions,
des bâteaux,
les plus modernes, froids, méchaniques et colorés possibles. Le résultat n'était pas mal, mais on peut contraster encore plus: un animal qui ne peut pas exister, parce qu'il sort d'un film cartoon, une femme nue qui vole dans l'espace en embracant Tin-tin, qui est bien protétégé par sa tenue lunaire,
une femme avec une petite voiture d'une jeu-video, encore portant des traces de son traitement numérique.
Ce ne sont pas que des contrastes, ce sont des impossiblités! Une femme réelle avec un animal imaginaire ou avec une voiture générée par l'orinateur. Existe-t-il une limite? Peut-être, donc de temps en temps Jacob retourne à terre pour faire une femme, toute seule, portant que des patines a roulettes
et l'image d'une telle fille n'est pas moins impressionante que celle d'une femme en compagnie de Grosminet
ou de Kid Ordinn.
Est-ce-qu'une femme a besoin d'un contrast ou non? Il n'y a pas de theories sur ce sujet. Il ne faut pas penser trop. Il faut continuer à dessiner la lumière et les ombres. Tout le monde dit, "c'est une femme". Mais qu'est-ce-que c'est?
Jacob, comment fait-il ses oeuvres?
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